Rencontre avec Gaétan Bois-Baumann, lauréat de la prestigieuse bourse Fulbright

Gaétan Bois-Baumann, étudiant en B.U.T. Informatique, a reçu la bourse Fulbright de la Commission franco-américaine. Cette bourse lui a permis de passer cinq semaines à la Michigan State University (MSU) pour étudier l’engagement civique aux États-Unis.


  • Qu’est-ce qui vous a motivé à postuler pour le programme Fulbright ?

Ce qui m’a tout de suite attiré dans le programme a été l’opportunité de découvrir les États-Unis (3 États – Washington D.C, Michigan, Georgie [Atlanta] – en 5 semaines) avec 20 personnes de 17 pays différents d’Europe.

Cette diversité m’a tout de suite motivé à participer, afin de pouvoir découvrir non seulement la culture américaine, mais également les différentes cultures européennes.

  • Comment vous êtes-vous préparé pour ce séjour ?

Meridian, ainsi que Fulbright ont organisé quelques meetings avant le début du séjour, afin de comprendre plus précisément les objectifs de ces 5 semaines d’études, mais également afin de mieux connaître les différentes personnes qui participeront à cette expérience.

  • Quelles ont été vos premières impressions à votre arrivée ?

J’ai été agréablement surpris de l’ouverture des différents participants. Très rapidement, j’ai pu me lier d’amitié avec certains et découvrir leurs cultures.

  • Qu’avez-vous pensé des cours et du système d’enseignement aux États-Unis durant ce séminaire de 5 semaines ? Quelles sont les différences avec le système d’enseignement français qui vous ont marqué ?

Nous avions 2 à 3 heures de cours par jour (sauf le dimanche), ce qui est considérablement inférieur aux heures de cours que j’avais à l’IUT.

Cependant, la manière d’enseigner est différente de celle en France. Tous les professeurs et intervenants vont dès le début expliquer le plan du cours. Il y a une grande interaction entre les étudiants et professeurs, ce qui rend le cours vivant.

  • Quelles sont les plus grandes difficultés que vous avez rencontrées pendant votre séjour ?

Nous étions très bien encadrés, et les différents étudiants étaient bienveillants, ce qui n’a pas créé de grandes difficultés durant le séjour. De mon point de vue la plus grande difficulté a été s’adapter à la nourriture américaine.

  • Quel est votre meilleur souvenir de cette expérience ?

Les trois jours à Washington DC font partie des meilleurs souvenirs. Lors de ces trois jours, les trois instituts étaient présents, ce qui fait qu’il y avait 60 étudiants venant de toute l’Europe. Rencontrer toutes ces personnes et la bonne humeur qui régnait, font partie des meilleurs souvenirs.

Cependant, il y a eu de très bons souvenirs également durant l’institut, que ce soit la sortie au lac Michigan ou Detroit. Ainsi, que les soirées passées avec les différents ambassadeurs.

  • Vous êtes actuellement en Écosse pour effectuer une année complète à la Robert Gordon University dans le cadre du DUETI, qu’envisagez-vous de faire après cette année ?

Après cette année, j’envisage de faire un master en sécurité de l’information et cryptographie comme celui proposé à Limoges (Master Cryptis). L’objectif final étant de réaliser un doctorat en cryptographie, afin de devenir chercheur.

  • Un dernier conseil pour les étudiants qui souhaiteraient effectuer une mobilité à l’étranger ?

Ne pas hésiter à partir sur une longue période, afin de parfaire la langue, mais également de découvrir une autre culture et des personnes venant de différents pays.

En faisant un échange en Écosse je rencontre également des personnes venant de toute l’Europe (grâce à l’échange Erasmus), ce qui améliore encore l’expérience.

Une mobilité à l’étranger, c’est l’opportunité de découvrir une nouvelle manière de travailler, apprendre, penser… Ça permet de s’ouvrir au monde.